« La Gibecière à Mots », fondée en 2012 par Stéphane le Mat, est une édition numérique qui vous propose des classiques de la littérature française et étrangère, « élevés » au domaine public, en ebooks.

« La Gibecière à Mots » remet sur le devant de la scène, des ouvrages que le temps a jaunis et recouverts d'une couche de poussière ; oubliés et abandonnés, « La Gibecière à Mots » vous offre la possibilité de leur donner une nouvelle place dans le présent.

« La Gibecière à Mots » fait également perdurer dans le temps des classiques plus connus.


dimanche 3 novembre 2019

Cinq années de ma vie (Alfred Dreyfus)

Alfred Dreyfus (1859-1935)

"Je suis né à Mulhouse, en Alsace, le 9 octobre 1859. Mon enfance s’écoula doucement sous l’influence bienfaisante de ma mère et de mes sœurs, d’un père profondément dévoué à ses enfants, sous la touchante protection de frères plus âgés.
Ma première impression triste, dont le souvenir douloureux ne s’est jamais effacé de ma mémoire, a été la guerre de 1870. La paix conclue, mon père opta pour la nationalité française ; nous dûmes quitter l’Alsace. Je me rendis à Paris pour poursuivre mes études.
Je fus reçu en 1878 à l’École Polytechnique, d’où je sortis en 1880 pour entrer comme sous-lieutenant élève d’artillerie à l’École d’application de Fontainebleau. Le 1er octobre 1882 j’étais nommé lieutenant au 31e régiment d’artillerie en garnison au Mans. A la fin de l’année 1883, j’étais classé aux batteries à cheval de la 1re division de cavalerie indépendante à Paris.
Le 12 septembre 1889, je fus nommé capitaine au 21e régiment d’artillerie, détaché comme adjoint à l’École centrale de pyrotechnie militaire à Bourges. Dans le courant de l’hiver, je me fiançai à Mlle Lucie Hadamard, qui est devenue ma compagne dévouée et héroïque.
Durant mes fiançailles, je préparai mes examens à l’École supérieure de guerre où je fus reçu le 20 avril 1890 ; le lendemain 21 avril, je me mariai. Je sortis de l’École supérieure de guerre en 1892 avec la mention très bien et le brevet d’état-major. Mon numéro de classement à la sortie de l’École de guerre me valut d’être appelé comme stagiaire à l’état-major de l’armée. J’y entrai le 1er janvier 1893."

Alfred Dreyfus, capitaine dans l'armée française, fut accusé et condamné pour haute trahison ; pourtant le dossier était vide si ce n'était un bordereau "douteux", mais il fallait un coupable : Dreyfus, juif alsacien, était tout désigné...
Alfred Dreyfus, à partir du journal tenu au bagne et de sa correspondance, témoigne de ses cinq années (1894-1899) de souffrances physique et morale...
L'affaire Dreyfus : une affaire qui allait durer 12 ans et diviser la France... Erreur judiciaire ou complot judiciaire ?


ISBN : 9782374634791

1,99 €

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